MASOG:ZE DOSSIER ROCK N’ ROLL PART 4:POUVOIR D’ACHAT

Avec les brouzouffs, certaines barrières cèdent. Je cherche des trucs introuvables, j’ose acheter certains disques plus risqués. Je redécouvre, je complète, bref une nouvelle ère. Paradoxalement, vous constaterez que l’afflux de pèze ne m’a pas particulièrement mis de bonne humeur….
RAMMSTEIN: MUTTER

Une épiphanie, un groupe jouant sur les apparences faussement sulfureuse, vient nous donner une vision chaotique de ce qu’est L’Allemagne dans un déballage « touristique » hors du commun. Mélant rythme martiaux, romantisme morbide, sens mélodique, expressionnisme et un renouvellement du kitsch. Ils popularisent la « TANZ METAL » , dont le nom aussi subtil qu’il soit nous donne une idée assez précise du contenu. Les influences du groupe auraient été impensables  dix ans auparavant: Depeche Mode,Kraftwerk, David Bowie et les Ramones. Secouez bien et prenez en une lampée.  Mutter est l’album de la maturité comme diraient certains journalistes, là où le son s’accomplit pleinement, le style s’est personnalisé sans encore se caricaturer. Mein Herz Brennt commence donc en douceur avant d’asséner un refrain scandé façon bourrin. Links 2.3.4 fait le pied de nez à tous ceux qui leur reprochent un coté « militaire » en martelant une marche, rien que ça! Puis c’est le fabuleux Sonne où l’atmosphère pesante et caverneuse est contrebalancée  par le choeur aérien et le clavier très mélodieux. Feuer Frei donne une nouvelle fois la part belle à la thématique enflammée propice aux divers effets scéniques du groupe.Ich Will se fait ironique et menaçant,Rammstein brocarde les médias, leur fascination pour la violence et cette manie qu’ils ont de se décharger sur les artistes. Le titre éponyme est glaçant dans sa beauté tandis que Spieluhr ou Zwitterdonne une incroyable variété de tons à un album d’apparence monolithique. Enfin le magnifique orchestral Nebel met la touche nécessaire à un grand disque pour qu’il se termine. A l’heure où les albums ne sont que des suites de mp3 sur CD, Rammsteinconçoit encore des rondelles compacts (45 minutes) avec une intro, un développement et une belle fin. Magnifique, les mauvaises langues se taisent et le groupe accède définitivement à la gloire.
à défaut Sehnsucht par Rammstein.
 
PARADISE LOST: ONE SECOND

En 1997 le paysage du Métal change, et accomplit une étrange mue. Exit les vieilles influences Led zeppelin et hard produisant les guitarheroes au kilomètre. Les atmosphères se font plus travaillées, plus sombres. La New Wave, le Gothic et des groupes comme Killing Joke deviennent clairement des influences notables. Paradise lost se débarrasse des ses oripeaux Doom pour nous offrir sans cirer gare ce pur joyaux de « gothic metal ». Nick Holmes fatigué de jouer les « conteur de la crypte » adopte un registre à cheval entre ceux de Dave Gahan et James Hetfield. One second et son intro au piano annonce la couleur. Mais ce n’est pas parce que l’on fait dans l’atmosphèrique, qu’on oublie d’avoir la pèche. Ainsi en témoignent Say Just Words, Soul Courageous et Blood of another véritables singles en puissance. Lydia et surtout Another day  font preuve d’un talent mélodique aux arrangements impeccables et subtils loin d’un quelconque style pompier,  sur des tempos lents et introspectifs. Mercy annonce sans doute l’aspect synth-pop qui explosera plus tard. Sombre sans être neurasthénique on plonge dans les trouble Take me down avant la chute. Délivrant un sentiment de mélancolie, ce disque a fait date dans l’histoire du heavy metal, une croisée des chemins, une question posée sur l’évolution du genre et une réflexion sur son avenir. Les anglais ont décidé de briser les barrières restrictives des années 80, pour le plus grand bonheur de la musique.
à défaut Host par Paradise lost
 
NIGHTWISH: ONCE

La scène métal a grand besoin de se renouveler. A l’aube du XXI ème siècle le sang neuf se fait par l’arrivée d’une vague massive de nouvelles chanteuses. Elles ont toutes en commun d’être ravissantes et de posséder un organe d’une puissance hallucinante. Oui bon, ça c’est pour la plupart des chanteuses. Mais Il y a Tarja, la seule, l’unique, la vraie. Celle qui emporte la musique de son groupe  dans les cieux barbare de l’opéra. Dès lors Nightwish domine la scène de la tête et des épaules. Car si la sublime musique aux multiples influences (lyrique, cinéma, folk et même amérindienne) de Tuomas Holopainen est brillante, elle se complète et repose sur les prestations de Tarja vraie maîtresse de la scène. D’entrée Dark chest ofwonders rappelle qui sont les vrais boss de l’opéra-metal en donnant une brève réminiscence de Wishmaster mais en plus solide, plus accompli. Puis les singles Wish i had an angel et Nemo tout en étant superbes font allégeance aux racines rock du groupe. Creek Mary’s blood est quant à elle une longue pièce rendant hommage aux indiens Amérique. A la fois calme, enivrant et symphonique, elle ouvre une nouvelle porte sur une nouvelle dimension du groupe qui n’a déjà plus de limites. Qu’elle est loin la New wave of british heavy metal. Nous sommes désormais dans une forme de musique progressive recherchée et extrêmement produite. Allant toujours plus loin dans l’aspect symphonique et lyrique des choses, Ghost love score est une sorte de court métrage auditif tant il emprunte comme son nom l’indique aux musiques de films. C’est le point de non retour. Conscients qu’un titre de plus pourrait conduire à l’overdose, le groupe enchaîne sur une jolie ballade sobre en finnois Kuolema Tekee Taiteilijan et un morceau calme et ampoulé (Higher than hope) pour achever ce qui passerait pour l’oeuvre d’une vie. Dantesque et parfois grandiloquent, Nightwish livre néanmoins un album historique dont chaque titre est un album à lui tout seul.
à défaut Wishmaster par Nightwish
 
TRISOMIE 21: THE FIRST SONGS (VOL 1 &2)

La Cold Wave, la branche sombre de la New wave. Ca nous réserve de belles heures de joie en perspective. La collection TheFirst songs est le rassemblement de deux mini-LP (aujourd’hui on appelle ça EP), intitulés Le repos des enfants heureux et Passions divisées. L’objet Cdest donc bourré à ras-bord de classiques du genre. Planante, spleen, sur fond de synthétiseurs, la musique de T21 se fait tour à tout mélodique (Djakarta) ou bruitiste (Movingby you), plus contemplative abstraite que réellement triste. Les ingénieux frèresLomprez ont dans leurs bagages de solides influences allant de The cure (papas de la Cold Wave) à Clan of Xymox. Ensembles ces formations diverses formeront ce qu’on appelle la « génération corbeau » .  Les  premiers efforts du duo sont déjà de haute volée. See the devil in me nous plonge immédiatement dans l’atmosphère trouble et conceptuelle d’une époque on l’on prisait ce genre de risque sur vinyle. Djakarta nous apaise légèrement avant que Movingby you vienne nous agresser les oreilles par ses dissonances à la fois osées et très maitrisées. Mais le titre sont il faut surtout parler est La fête triste. Cet orchestral a la particularité de porter son nom à merveille, tant l’impression de chagrin est intense. Si vous fermez les Yeux un instant vous pourrez vous sentir seul dans une  fête foraine déserte la nuit, dont les manèges tournent pour personne. Désormais un classique du groupe. Dans le même registre, Mais il se noie dont les paroles très inspirées Ian Curtis accroche un frisson à notre échine. Anybody home (part 1) est donc plus ouvragée, plus cérébrale et plus dance dans la lignée de que feront New Order. Pour finir Breaking down est presque un apparté pop qui irait très bien dur le Seventeen seconds des Cure. Trsiomie 21 fût donc en son temps l’un des maitres de cette mouvance synthétique dont l’unique coté organique était formé par ces lignes de basse imposantes, veritables colonnes vértébrale d’une musique désarticulée.
à défaut Clan of Xymox par Clan of Xymox
 
JOY DIVISION: CLOSER

Sur les cendres encore fumantes du punk, pousse une fleur encore plus vénéneuse: La New Wave, mouvement alliant les nouvelles trouvailles synthétiques avec le rock le plus dur et le plus desépéré. Un rock urbain, ouvrier naît alors au nord de cette aride Angleterre et Manchester voit alors éclore Joy Division et son orateur trouble: Ian Curtis. Ce mec vrai descendant des poètes maudits à la Poe ou Rimbaud présente une une veritable inapétance au bonheur, une quasi allergie à la joie. Partout il traîne avec lui une sorte de cafard qui nourrit son aura et son talent. Il ne sait pas encore quelle rançon cet animal lui demandera t-il. Musicalement les trois autres musiciens illustrent la bande sonore du mal-être du chanteur. Tour à tour fievreuses et malsaines, ou rageuses les guitares saignent aux oreilles (24 hours). La section rhytmique oscille entre transe hypnotique (Isolation, Heart and soul), et saccades maladives (Atrocity/Exhibition). Sans oublier toutefois les ballades incantatoires débordant de mélancolie (Decades, The Eternal). Pour les anglophones, c’est encore pire. Curtis pourrait faire passer Leo Férré pour un clown du cirque Pinder. Le jeune homme à l’agonie annonce son geste pendant les quarante minutes de l’album. Il avoue son incompétence en matière de relation humaines, la douleur que lui inflige l’attention des autres pour finalement asséner « I’m ashamed of the person I am-j’ai honte de qui je suis » (Isolation), Dans Colony, il reparle de son isolement, la colonie est pour lui un exil. L’humanité lui paraît monstrueuse dans son indécence  et son voyeurisme (Atrocity/Exhibition). Passoverexprime le doute et la peur de l’avenir à présent que l’équilibre est rompu (This is a crisis I knew had to come, destroying the balance I’ve kept).  Le malaise se fait générationnel dans Decades « Here are the young men, a weight on their shoulder »- voilà les jeunes hommes, un fardeau sur les épaules). Le fond étant atteint dans 24 Hours: Now this is permanence, Love is shattered pride (C’est définitif, l’amour n’est que  de la fierté brisée), What once was innocent, turned up on it’s side ( Ce qui n’était qu’innocence, s’est écroulé) Et ça c’est le début, la fin étant sans appel: Gotta find my destiny, before it gets too late (Je dois trouver ma voie, avant qu’il ne soit trop tard). Seul A means to an end offre un peu d’optimisme dans une ôde à l’amitié, seul rempart apparamment face au désespoir (I put my trust in you– J’ai confiance en toi!).  Brulant, éprouvant et pourtant si addictif… Un album  immersif dont Curtis ne verra jamais le jour. Quel Gâchis pour un artiste  devenu « Eternal »
à défaut Unknown pleasures par Joy Division
 
JUDAS PRIEST: SAD WINGS OF DESTINY

Judas Priest est une groupe unanimement salué pour les tubes au kilomètres qu’ils ont allongés depuis les années 1980. C’est oublier la première parie de carrière du groupe durant les seventies (le même problème se pose souvent pour Scorpions). Oublier également la richesse mélodique et instrumental dont faisait preuve le combo de Birmingham durant cette décennie. Pourtant c’est un de leur plus grand classique qui ouvre l’album: Victim of Changes, longue descente de guitare puis phrase hurlée jusqu’à en péter les vitres sur un riff trappu et carré. L’intro on le réalisera plus tard traumatisera plusieurs générations de fans qui la répéteront  devant leurs mirroirs et pour les plus doués d’entre eux même sur vinyle.  Puis le morceau s’articule autour de plusieurs mini mouvements avant le break vocal où Halford atteint une nouvelle fois des aigus incroyables. Et pour finir un double solo-duel-de guitare. Victim… est donc LA pierre angulaire de tout ce qui deviendra le Heavy, power, true Metal des decennies suivantes. A cette époque, on ne récite pas les codes, on les fonde. Aux antipodes du titre précédent, The Ripper est une tuerie très dense de 2.50 minutes. Là encore les performances vocales de Rob s’allient à la double attaque de guitare de la paire KK Downing/Glenn Tipton. Suit une étrange ballade au piano terminant dans l’éléctrique qui constitue un dyptique Dreamer deceiver/ Deceiver. Deux autres classiques du groupe (Tyrant et Genocide) forment le noyau dur de la seconde face d’un opus qui  collectionne les classiques décidement. Pour finir le planant et définitif Island of  Domination clôt élégamment ce disque qui, avec Paranoïd, et Led zeppelin II forme la trilogie infernal du Rock de Birmingham.
à défaut: Sin after Sin par Judas Priest
 
THE GATHERING: MANDYLION

Dans le pays des étiquettes, chaque mouvement musical, chaque groupe, chaque disque a la sienne. Voici donc le Metal atmosphérique défini par le seul titre qui ouvre l’album: Strange machines. Sur un riff de guitare plombée, la voix d’Anneke Van Giesrbergen s’envole dans l’espace. Le voyage débute et la destination est dores et déjà à des années-lumières. Rien que cette chanson porte l’ensemble au rang des chef d’oeuvre. Magnifique! L’intensité augmente encore lors d’Eleanor mélange habile entre cold wave et gothic métal et toujours de chant si aérien qu’il fait croire aux anges. In the motion#1, orchestral transgenre bousculant les frontières musicales d’alors fait encore merveille avec son espèce de phrase au xylophone  et l’album ne cesse de surprendre. Leaves reprend les choses là où Eleanor les avait laissé, Fear of the Sea semble puiser des influences jusqu’à Pink Floyd et Mandylion a des pointes de Deep Forest. Les repères sont chamboulés dans ce Metal parfaitement exécuté, aux arrangements subtils que rendent nécessaires plusieurs écoutes. Et toujours cette voix qui emporte tout, forte en émotion et en puissance. Quand je vois la confidentialité  d‘Anneke, J’ai envie de vomir en regardant Virgin 17. Disque indispensable, pour tous ceux qui sont convaicus que les Metal est un milieu de cheveulus crados qui ne savent que faire du bruit dans les caves. The Gathering résonne dans la voie lactée.
à défaut Future Narcotic par On thorns I Lay 
 
BLACK SABBATH: PARANOÏD

A l’aube des années 70, le Hard rock est à peine né que le Heavy Metal pointe déjà le bout de son nez. Beaucoup vous diront que c’est Led zeppelin qui inventa le genre, mais écoutez ces rhytmiques, écoutez War Pigs, sentez la pesanteur des riffs et cette basse trappue. Voilà l’acte de naissance du Heavy. Tommy Iommi, Geezer Butler, Bill Ward et ce prêtre fou d’Ozzy Osbourne s’inspirent de films d’horreur, des Who et inventent le reste. Déjà le premier album faisait preuve d’une identité marqué, mais c’est par la maîtrise de celui ci qui les emmena au sommet. De par la pelleté de classique que l’album contient déjà. Jugez plutôt: War Pigs et ses huit minutes de furie, de cris et de martellement que vient achever un solo assassin. Paranoïd, single ultime et s’il n’en reste qu’un seul à retenir, ce sera celui là. Iron Man chanson typique des rappels du groupe, énorme, massif, riff inoubliable et immortalisé par le film éponyme, les morceaux plus denses et moins complexes que Deep Purple sont sonvent plus intenses comme le prouve l’energique Electric funeral pour terminer par Fairies wear boots, piece alambiquée, mélange de plusieurs ébauches de chansons qui change de tempo, d’air avec plusieurs soli, faisant école dpuis. Au milieu de ce maëlstrom de titres forts en gueule surnagent un petit orchestral (Rat Salad) et une petite ballade jazzy (Planet caravan) venant donner un peu d’air frais à ce souffre. Ozzy n’a pas une voix, il EST une voix, tour à tour souffrante, menacante et rigolarde, il est clairement le drapeau d’un groupe pourtant très complet. Souvent regardé de haut par le grand public, Black Sabbath sont pourtant avec cet album, les pères d’une toute nouvelle musique qui défiant les modes, perdure encore jusqu’à aujourd’hui. Belle performance.
à défaut Balck Sabbath par Black Sabbath 
DEPECHE MODE: SONGS OF FAITH AND DEVOTION.

Si on m’avait dit que Depeche Mode aurait un jour des accointances avec le hard rock, je serais parti d’un grand éclat de rire dédéigneux. Souvenez-vous des minets de Just can get enough! Les brosses sur des cheveux peroxydés,le look « boite de nuit ». Dès les premiers accords d’Ifeel you, on comprend que l’on assiste à une mutation spectaculaire, une mue incroyable. Le riff de guitare le plus crade de 1993. Une voix incantatoire. Une prestation habitée. Gahan méconnaissable, maigre à la dégaine de Christ dépendu entonne ses textes comme à l’agonie. Il se raccoche aux mélodies de Gore, toujours aussi inspiré et incarne les textes de Walking in my shoes en avouant « you’ll stumble in my footsteps« (vous trébucheriez dans mes pas), donnant une merveille de sonorité car Wilder est toujours au aguets de la production, raccordant le piano aux amplis de la guitare. Gore avoue également son penchant mystique non feint et sa fascination pour le gospel dans le gracieux Condemnation et Judas. Retour à la case techno pop à la sauce rock pour In Your Room et Rush ou une variation sur la dépression mais avec la pêche. La battrie de Wilder y remplace avantageusement les boites à rhytme, même sur le dancefloor. Gore quant à lui aime se réserver de jolies ballades et One caress ne fait pas exception. Et pour terminer en beauté Higher love dont le sens mélodique transporte au gré des guitares et des claviers l’auditeur plus haut..higher and higher. L’album est donc la synthèse parfait entre techno-pop et gros rock d’un groupe au sommet de son génie et de son inspiration. Le disque laissera des traces.

à défaut Music for the masses par Depeche Mode.
GARBAGE:VERSION 2.0

A partir du milieu des années 1990, il faut songer à succéder au Grundge. Sachant hériter d’un son remettant à l’honneur la saturation et l’éléctricité, Le trio de producteurs Butch Vig, Duke Erickson et Steve Marker décident en véritables disciples de magiciens du son comme Brian Wilson (le tyran des Beach boys), de se mettre à fabriquer une musique « Pop parfaite » en utilisant tous les outils de studio à disposition. Ils sont également vaguement au courant en regardant dans le miroir qu’ils ne sont pas très glamours et engagent la  jolie et talentueuse Shirley Manson. Dès lors le Succès est au rendez-vous et celui-ci explose vraiment sur ce disque au son et aux compos impeccable d’efficacité. Temptation waits commence en douceur par un tempo chaloupé augurant du meilleur pour la suite. En effet la foudre frappe sur I think I’m paranoïd, tégnieux à souhait. En bon album de pop acidulée,qui caresse l’auditeur dans le sens du poil,  on alterne morceaux calmes où les ambiances mélancoliques se marient à merveille à la voix caressante de Manson (The trick is to keep breathing, Sleep together, You look so fine) et les titres plus punchy aux refrains insicifs (Push it, Hammering in my head, Dumb). La belle Shirleyenflamme dans les deux cas, épaulée par le trio d’artisans, pour donner une âme à chaque chanson de la rondelle. Les thèmes des chansons abordent sans trop de complexité les affres adolescentes, faisant de Shriley une sorte d’icône Manga avant l’heure. C’est beau, c’est clair, et incroyablement rentre dedans pour un objet fait de bandes, de loops, de samples triturés en studio.  Un tour de force qui a des relants de New wave, et de guitares hurlantes.  Revigorant!
à défaut Garbage par Garbage


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