J’essaye d’affûter ma plume et mon esprit par diverses pratiques, telles que l’écriture automatique et la pratique quotidienne du dessin. La poésie est un bon exercice de style qui me force à écrire différemment de mes habitudes. La contrainte de ce canevas arbitraire donne des résultats inattendus.
Ô ma Muse, je te dédie ce poème, puisse-t-il t’inspirer en retour de doux murmures.
Du soir au matin
Bonsoir,
La nuit!
Ce soir,
L’ennui
Attise
Une crise
Surprise,
Souci!
Dans le noir
Seul assis
Sans espoir
Sur mon lit
Où je rêve
D’une trêve
Qui relève
De l’oubli
Le moindre son
M’est un sursaut
La déraison
Va crescendo
Cette cymbale
Si amorale
Me joue un sale
Imbroglio
Un rai de lumière
Vient se faufiler
Sous mes paupières.
Mes yeux sont brûlés
Par ce blanc tyran
Réagir avant…
Trop tard maintenant!
Je suis réveillé!
Quand tous sont au repos
Je gis dans les ténèbres
Pourquoi moi? C’est idiot!
Je reste l’air funèbre
Entouré par le vide
Et mon désir avide
Pour me garder livide,
Caresse mes vertèbres
Je t’en prie, Zeus Olympien,
Toi le vainqueur de Typhon
Accorde moi ton soutien
Tire moi du trou profond
Où j’ai sombré tout entier
Ô salvateur puisatier,
J’implore de toi pitié!
Le silence me réponds
Morphée, veux-tu avoir ma peau?
Ton absence est criminelle
Renoncer est hors de propos
Jusqu’à ma dernière étincelle
Je vais désormais consacrer
Les forces de ma volonté
A m’éteindre, inanimé
Cela devient obsessionnel
Je te reconnais, coupable
Tu ricanes en silence
Harceleur inébranlable
Ce retour de ta présence
Peux il donc être expliqué?
Je croyais t’avoir noyé
Sous le flot de mes pensées
Toi le feu de ma conscience
Rage de ne savoir,
Dans le sommeil sombrer,
Fureur de ne pouvoir,
La solution trouver
Ouïr le chat du voisin,
Appeler ses cousins,
Me rendrait assassin,
Mais j’aime les greffiers
Comme je t’envie
Toi qui sais dormir
J’en serais ravi
Je m’entends gémir
Ces idées sans fin
Sont un faux festin
Misérable pain,
Qui me fait blêmir
Comment apprendre
Pour qui? Pourquoi?
Ou comprendre
Je-ne-sais-quoi
Je crée des mondes,
A la seconde,
Y vagabonde,
J’y suis chez moi
Doux ronron
Qui me berce
Tiens, Charon
Deux sesterces
C’est assez
Pour passer,
Embarqué…
Quel commerce…
Couché
Pour rien,
Prostré
En vain,
Retour
Du jour,
Bonjour
Matin!
Mon excuse méduse ma Muse confuse que ma ruse amuse
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