Je suis de la vieille école.
Les artistes que j’ai l’habitude d’admirer existent sur une sphère lointaine et longtemps inaccessible. Je ne suis pas le meilleur poteau de Sfar à lui commenter tout ce qu’il dit sur son blog. Je ne suis pas non plus celui qui va essayer de se caser à Marvel en draguant Brian Bendis sur Facebook.
Aussi est-ce bien la première fois hier que je décidai de témoigner sur le « livre d’or » de Chris Claremont. Aussi brèvement que possible je lui faisais part de l’admiration que j’ai pour lui depuis mes cinq ans jusqu’à aujourd’hui. Et pour sortir du monde mutant, j’ajoutai une gentille réflexion sur la série SOVEREIGN SEVEN publiée de 1995 à 1997 chez DC, qui narrait les aventures de sept fugitifs royaux ayant perdus leurs royaumes au profit d’une force maléfique bouffeuse de dimensions. Ceux -ci se rassemblent sous l’égide d’un leader au fort tempérament nommée Cascade. Lorsqu’ils sont débarqués sur terre, ils devront à la fois protéger ce monde et tenter de récupérer leurs biens. Un pitch prometteur, une multitude de possibilités et surtout Claremont seul maître à bord. Finalement peu soutenu par DC, la série sera une déception éditoriale mais un bon souvenir de lecteur.
Ce matin Chris m’a répondu, sans s’étendre sur chaque point de ma missive. Il m’a donc annoncé que les Sovereign Seven hantaient encore un coin de sa tête et qu’ils ressortiraient probablement sous la forme de Romans jeunesse. Car Chris déçu par le monde du comics s’en est détourné pour devenir romancier. Je ne pouvais être plus heureux car les histoires protéïformes de ces exilés auront sous un nouveau format la possibilité de sortir d’un carcan Super-héroïque par trop devenu étouffant. Je souhaite bon vent à cette nouvelle aventure et espère l’avoir un jour entre les mains.
Surtout j’ai pu échanger quelques mots simples et sympathiques avec l’auteur que je respecte le plus au monde et qui m’a fait souvent réfléchir plus jeune, sur les questions de tolérance et de féminisme (Joss Whedon avant Joss Whedon quoi…)
Merci Chris, pour tout!
Pour finir, un de ses romans basé sur le filmWillow co-écrit avec Georges Lucas vient d’être traduit en France sous le titre LUNE D’OMBRE aux éditions Arkhanes.
EDDY’S MENTAL MUD 10
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